Découvrez le plus ancien document conservé aux Archives communales. Il a atteint l’âge vénérable de plus de 370 ans, voici un registre paroissial datant de 1650.
Découvrez le plus ancien document conservé aux Archives communales. Il a atteint l’âge vénérable de plus de 370 ans, voici un registre paroissial datant de 1650.
Les registres paroissiaux contiennent les actes enregistrés par les curés des paroisses. Y sont principalement consignés les actes de baptêmes, de mariages et de sépultures, mais aussi les testaments, les actes de fiançailles, les bans de mariages, les messes anniversaires pour le repos de l’âme des défunts, les listes de confirmands…

Par la loi du 5 janvier 1790, l’Assemblée constituante nationalise les biens du clergé et vote sa constitution civile. Les archives ecclésiastiques deviennent propriété publique.
Les registres de catholicité, produits depuis par les paroisses, sont conservés par les archives diocésaines. Dans certains diocèses, elles peuvent avoir été déposées dans les services d’Archives départementales.
Le décret de l’Assemblée nationale du 20 septembre 1792 définit un nouveau « mode de constater l’état civil des citoyens », quelle que soit leur religion, et substitue aux registres paroissiaux des registres civils. Désormais, dans chaque commune, les registres sont tenus par des officiers d’état civil désignés par le conseil général de la commune parmi ses membres sous contrôle de l’administration départementale.
Les Archives communales conservent les registres paroissiaux de 1690 à 1793.
Le registre GG 1, plus ancien document conservé aux Archives, contient des actes de mariages et de sépultures de 1650 à 1691.
Fragile et précieux, le document a été restauré et numérisé afin de le manipuler le moins possible. C’est pourquoi l’original n’est plus consultable.
Ce registre contient également deux folios sur lesquels ont été rédigés un mémoire des ornements et argenteries par le prêtre et vicaire.