En mai 1942, la Ville acquiert la propriété Gravey issue du morcèlement du domaine de Puygalant afin de créer un terrain de jeux scolaires.
La ville de Mérignac, soucieuse de donner à sa jeunesse tous les moyens indispensables à son développement physique, décide de doter la commune d’un stade pour l’usage des scolaires et des clubs.
Le terrain, à l’origine un simple pré, possède des avantages : il est situé à proximité du Bourg, il est bien desservi par des voies de communication et il ne nécessite pas de lourds travaux d’aménagement.
Dès 1960, le stade ne répond plus aux besoins d’une population toujours croissante. Le programme de construction prévoit l’aménagement d’une tribune pour permettre aux sociétés locales de recevoir des équipes de valeur, complété par la construction d’une salle omnisport et d’une entrée principale sur l’avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny.
Le stade est étendu avec la construction de nouveaux équipements telle la salle omnisports inaugurée en 1970 et agrandie en 1975.
Destinée au grand public, elle permet la pratique de sports de salle : tennis, hand-ball, basket-ball, volley-ball avec une tribune de 500 places. Elle accueille aussi la lutte, le judo, l’aïkido, la gymnastique volontaire, l’escrime ainsi que les locaux du centre médico-sportif et du service municipal des Sports.
Le stade Robert-Brettes est le plus important de Mérignac par sa superficie et la diversité de ses équipements : salle omnisports, tennis, foyer sportif, stade nautique et terrains pour les scolaires…
En mai 1975, le stade Robert-Brettes est dénommé en l’honneur de l’ancien maire de Mérignac (1944-1974), décédé l’année précédente. Il est à l’origine du développement des équipements sportifs de Mérignac.